Masturbation mutuelle ? "Car je suis issu d’une race qu’ont illustrée un imaginaire pervers et des fantasmes étranges, arrivé au monde avec le germe d’une tendance naturelle à dilapider mon sperme. Rien n’est si bon que le sperme, festonnant les doigts de la main, et tout chaud encore, si ce n’est son effluve si distinctif, âcre comme le chlore. Mec, n’as-tu jamais goûté de ton sperme, quand à l’acmé de ton plaisir solitaire il coule ? Comme il est bon, n’est-ce pas ; car, il a le goût de soi. Aussi, ne te souviens-tu pas de ces fois, dans toute ta solitude, avoir porté la main, pour le remettre en place, sur ton sexe indolent, mouillée par la transpiration vénérienne ; laquelle main ensuite se dirigeait fatalement vers les narines, qui inhalaient à longs traits, sur les doigts puants, des odeurs familières ? Comme elles sont bonnes, n’est-ce pas ; car, elles ont le parfum de soi. Puisque ton sperme et tes odeurs ne te dégoûtent pas, profites, profites avec délectation des extases de ta corporéité. Respires toutes ces choses, pendant que tu imagineras des intrigues ; et, après avoir euphorisé de longues heures ces scènes sublimes de chairs palpitantes et aromatiques, alors, ayant développé un goût prononcé pour ta masculinité, ton flair domestiqué, baigné dans d’innombrables voluptés, trouvera de lui-même le chemin vers de nouvelles effluences."